Apple plus riche que la Libye, BMW que le Ghana, Bill Gates que le Cameroun…
Le PIB mesure la somme de la valeur ajoutée pour un État, en une année. Bien que cet indicateur ne reflète ni la richesse d’un État, ni la prospérité de ses habitants, ses défauts restent les mêmes d’un pays à l’autre, ce qui en fait une base de comparaison du poids économique des Etats dans le monde. Il faut cependant veiller à choisir le PIB exprimé à parité de pouvoir d’achat car il corrige les distorsions entre les pays qui ont des monnaies sous-évaluées et l’inverse. Résultats :
L’Afrique du sud et l’Égypte dominent encore mais le Nigeria devrait prendre le leadership. Beaucoup de pays, comme le Tchad ou le Congo ne bénéficient pas eux-mêmes de leurs grandes richesses naturelles. D’autres comme l’Éthiopie sont sous-estimés quant à leur rôle historique et leur importance géopolitique (l’eau). D’autres encore sont pénalisés par une instabilité politique nourrie par les occidentaux. Relativement à leur population et à leur taille, le Ghana et la Tunisie s’en tirent très bien. A noter le Cameroun, qui dégage deux fois plus de valeur ajoutée que le Sénégal ou le Mali.
Comparés à certaines personnes ou entreprises : L’homme le plus riche du monde l’est davantage que le Kenya ; le chiffre d’affaires de BP représente 10 fois le PIB ivoirien, celui de Coca-Cola est équivalent à l’Ouganda ; le budget militaire des États-unis est plus important que l’Afrique du Sud. La représentation du PIB du Vietnam sert à relativiser la taille des différents États africains par rapport au classement mondial du PIB à parité de pouvoir d’achat.