La Chine en tête, la France 9ème derrière l’Indonésie, l’Italie dépassée par le Mexique…

Le PIB mesure la somme de la valeur ajoutée pour un État, en une année. Bien que cet indicateur ne reflète ni la richesse d’un État, ni la prospérité de ses habitants, ses défauts restent les mêmes d’un pays à l’autre, ce qui en fait une base de comparaison du poids économique des États dans le monde. Il faut cependant veiller à choisir le PIB exprimé à parité de pouvoir d’achat car il corrige les distorsions entre les pays qui ont des monnaies sous-évaluées ou surévaluées. Une démarche que ne font pas les médias obsolètes et subventionnés, en continuant à se baser sur le PIB nominal.
En PIB corrigé des différences monétaires (PPA), on observe que :
- La Chine dépasse les États-Unis un an plus tôt que ce qui était généralement admis
- L’Indonésie , 15ème en 2011, est 8ème en 2015, devant la France
- Le Mexique, la Corée du Sud et le Nigeria ont vocation à intégrer le top 10
- Au détriment du Japon et de l’Allemagne, promis à une belle dégringolade
Sur le plan dynamique, l’Inde, le Vietnam et la Mongolie sont promis à une croissance fulgurante. On peut aussi mentionner des États comme la Colombie ou le Chili sur le continent américain.
On assiste donc à la poursuite du phénomène de rééquilibrage mondial de la richesse, une des grandes tendances globales : depuis 2010, les pays ré-émergents et en développement pèsent davantage que les pays dits développés.
L’Asie re-domine de nouveau la Planète, et le phénomène va s’accentuer :